Après «L'art de la Chute», que nous vous avions présentée il y a deux ans, Antoine Zivelonghi revient avec son nouveau spectacle «Carpet Diem».Au commencement était la lumière, puis vint un tapis et enfin un être. De là, c’est parti en cacahuètes. Sur scène, un humain et un tapis. Tantôt inerte, le tapis prend vie et devient tour à tour personnage, marionnette ou costume pour nous emporter dans un imaginaire plein d’humour. Chaque tapis a sa personnalité : tapis persan, tapis volant à la retraite, moquette grouillant de vie invisible, tapis de jeu, tapis de chute pour mieux se relever… Celui-ci, rien qu’à le regarder on sent qu’il a des histoires à revendre. Il a plus de mille ans certainement ; Shéhérazade a dû y sécher ses larmes ! Et puis il y a cet être sur le tapis, un peu carpette mais prêt à tout. Avec l’âge, on prend du poids et on perd les mots. Ne restent que des échos, des bouts, des bribes, dans le corps, des vieux réflexes, des vieilles habitudes, des spasmes. Plus de mots, juste un corps, là, au milieu, sur le tapis, à se scruter le nombril, à se rassurer qu’il est bien au centre. Au centre de tout, prêt à tout, à se reprendre en main, à redresser la situation, à sauver le monde! Un héros au centre de son monde, à attendre l’aventure, la grande, avec un grand «A». Celle qui le révélera aux yeux des autres!
Conception et interprétation Antoine Zivelonghi, Mise en scène Philipp Boë, Mise en manipulation Sarah Lerch, Regards extérieurs Nina Pigné (dramaturgie), Joël Hefti, Composition musicale et ambiance sonore Lionel Friedli, Hans Koch, Création et construction technique Antoine Zivelonghi, Régie plateau Jean Charmillot, Régie lumière Basile Chervet, Production L’atelier de l’inventeur, Administration et finances CULTURL, Diffusion Antoine Zivelonghi, Mathias Gautschi
Coproduction : fOrum culture